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  • La promenade digestive du petit personnel de St-Ob' c'est une petite fugue improvisée.
    Il suffit d'un appel désespéré après un meurtre à la tondeuse (pôv bête) ou d'une dizaine d'affiches à placarder.
    D'un clocher à escalader au péril de sa misérable vie ou d'un pot de miel à livrer.

    J'ai conduit ce midi ma chère assistante assistée dans nos faubourgs éloignés, je lui ai fait découvrir les vertus du scotch double-face sur les panneaux de signalisation...
    Egarons la Kangoo trop souvent garée, aurais-je dû penser. J'ai simplement tourné trop tôt.

    La Rue des Soupirs, c'est pas notre juridiction. Mais au coin, y'a une jolie maison, des volets perforés de coeurs et des fleurs à foison...


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  • Donner la becquée à un miraculé sous l'oeil avide de manipulateurs dans l'âme, ça donne envie de gerber. La crème au chocolat ultra-protéinée s'approuve du pouce dans ce film muet. La vedette en devenir est plus morte que vive, surtout du côté coeur. Les tuyaux et les bips prennent moins de place qu'avant l'espoir des uns. Le cauchemar prend plus de place dans l'avenir des autres. S'il n'y avait pas eu le ventilateur et la bande-son, on ne m'aurait pas prise pour quelqu'un d'autre. Je ne suis pas l'héroïne du film. Je ne vais pas tenir la main que j'ai lâchée autrefois. Je suis venue pour la terrasse : sa vue imprenable, ses bancs, ses mégots et ses perf' à roulettes. J'y suis seule au monde tout contre la rambarde et le vent n'est pas branché entre des machines à bips.

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  • Je viens encore de me faire avoir. J'ai dit oui. Pour dépanner. Parce que je peux bien faire ça. Parce que personne d'autre le fera. Parce que non, vraiment, la vie est trop dure pour les enfants gâtés. J'ai dit oui, comme tous ceux qui ne lui ont jamais dit non. Parce que j'ai pas assez d'emmerdes comme ça et que j'ai vraiment le temps de m'en créer de nouvelles. La famille, y'a que ça de vrai, hein...

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