• Je suis au téléphone avec toi. Combien de temps vas-tu mettre avant de me demander ce que je suis en train de faire ? C'est pas pour tout de suite on dirait, le bruit de tes doigts sur le clavier couvre le bruit de mes doigts sur le clavier. Ah ben si. Mais tu crois que je fais autre chose que ce que je suis en train de faire et ça m'amuse de te laisser le croire. Tu me dis que tu m'aimes. Je te dirais bien que j'ai envie de toi. Mais ce serait la deuxième fois en moins de deux heures. Tu  me redemandes ce que je fais. Rien, rien, rien... T'es où ? Pas loin.

     

     

     


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  • Riche journée. J'ai quand même désamorcé une petite bombe de scandale local, vers 17h30, avant d'entendre le grand chef projeter de pulvériser le rêve de ceux qui l'ont élu confiants.

    Deux rendez-vous en extérieur, prétexte idéal de fuite. Une rencontre avec un chef, de ceux qui cuisinent, lisent Platon et charmeraient une pierre. Une autre rencontre moins agréable avec une commerciale bien lisse qui ne m'a vraiment vendu qu'une cheminée, de celles qui feraient peut-être crépiter une soirée.

    On a déjà mis en concurrence nos ciels respectifs. Ces jours-ci, je me pâme, matin et soir. Mais rien ne pourra rivaliser avec la brume sur le green au lever du soleil. Sur la route, je ralentis pour deviner quelques silhouettes matinales dans cette lumière forcément divine et ce brouillard onirique... Je t'y emmènerais bien, on irait jusqu'à la mare aux canards... et pis on se cacherait derrière les grands pins centenaires qui ont sûrement un nom bien plus joli... et on pourrait...enfin tu vois, quoi...


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  • ... tu trouveras le tube de vitamine C oublié, la bouilloire qui ne doit pas trop faire bouillir, et la table sur laquelle les alcools slaves délient les langues.

     


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  • Je ne vais pas attendre la nouvelle année pour prendre quelques résolutions qui me permettront de mieux dormir la nuit. Je ne suis plus aussi efficace qu'avant au boulot : la faute aux jours de congé que j'ai tant tardé à poser et qui ne servent qu'à me faire prendre du retard. Et je crains d'avoir oublié d'être humble... A m'énerver contre la bêtise des autres, je perds en productivité (s'il est permis d'en parler dans l'administration). A tout vouloir changer, j'en oublie d'être patiente et l'ambiance se dégrade. Ceux qui se sont ralliés à ma façon de penser se rebellent sans travailler mieux. Je dois grandir un peu et feindre d'accepter ce qui me fait bouillir, me concentrer sur mon job et pas sur les injustices. Dans quelques mois, je prendrai d'autres responsabilités et il me faut gagner dès à présent le respect des élus. Faut pas que je perde de vue l'essentiel.

     

    Avec ça, je devrais mieux dormir, hein ?

    Installer un lit de camp au bureau ?

    Reprendre la cigarette ?

    ...


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